Échange de parapheurs entre le gouvernement Centrafricain et la Banque Mondiale pour le financement additionnel de 25 milliards de francs CFA, en faveur du projet SENI Plus et MAÏNGO.
La lutte du président de la République le Professeur Faustin Archange TOUADERA de réduire la mortalité maternelle et infantile en RCA, se concrétise avec la cérémonie d'échange de parapheurs, ce 21 mai, entre le ministre de l'Economie, du Plan et de Coopération Internationale Richard FILAKITA et le représentant de la Banque Mondiale en Centrafrique Guido RURANGWA, la salle de réunion Justine KAZAGBA du plan à Bangui. Ce financement additionnel fait suite à la signature des accords de financements additionnels aux projets SENI Plus et MAÏNGO, d'une valeur de 20 millions de dollars et 30 millions de dollars américains, soit environs 25 milliards de francs CFA. Cet accord, selon le responsable du développement de la Santé Dr Pierre SOMSE, "permet de disposer de plus de ressources dans le cadre de la santé, mais aussi tout ce qui touche les ressources humaines, le capital humain". Afin de contribuer à la prise en charge des salaires des fonctionnaires, et agents de l'état, dans sept départements sociaux, la Banque Mondiale avait procédé à la restructuration de ces deux projets : SENI Plus et MAÏNGO.
Signalons que les financements additionnels ont été accordés pour compenser les fonds initialement alloués à ces deux projets.
Le projet SENI plus a bénéficié aussi d'un supplément de financement de la part du gouvernement Suisse afin de compléter le financement de la Banque Mondiale. Le représentant de la Banque Mondiale en Centrafrique n'a pas manqué de signifier que grâce à ce financement, le projet SENI Plus sera en mesure d'accroître le déploiement de ses agents qualifiés dans les zones du projet et, et notamment de renforcer le programme de formation des infirmiers, assistantes accoucheuses et paramédicaux à travers des écoles de formation décentralisées.
Notons que le projet Maïngo vise l'autonomisation des femmes, la prévention des grossesses indésirées chez les jeunes filles et de fait, contribue d'une manière ou d'une autre à la réduction de la mortalité maternelle et infantile, et ces jeunes filles bénéficieront également des bourses qui leur permettront l'accès à l'éducation et contribueront à la réduction des inégalités entre les genres.
Linda Bonna Ekedi communication MSP.
Service Technique de Junior Guebanzalioua et Diane Epiphanie KALEBANGA